Portugal, Le 13 octobre 1917 midi
Jacinta
Jacinta Marto (1910–1920) — Cousine de Lucia, au grand cœur, connue pour ses sacrifices offerts « pour les pécheurs ». Morte de la grippe espagnole, canonisée en 2017.
Francisco
Francisco Marto (1908–1919) — Frère de Jacinta, discret et contemplatif ; il insistait sur la prière et la réparation. Mort de la grippe espagnole, canonisé en 2017.
Lucia
Lucia dos Santos (1907–2005) — Cousine des Marto, principale interlocutrice de la Vierge lors des apparitions de 1917. Devenue carmélite, elle a consigné les « secrets de Fatima » et témoigné toute sa vie.
Le 13 octobre 1917, à la Cova da Iria (Fátima), des dizaines de milliers de personnes — évaluées entre 40 000 et 70 000 — se rassemblent après l’annonce par Lúcia, Francisco et Jacinta d’un signe promis par « la Dame ». Plusieurs reporters et photographes sont présents ; la série devenue classique paraît deux semaines plus tard dans Ilustração Portugueza (texte d’Avelino de Almeida, photos de Judah Bento Ruah) et montre surtout les foules levant les yeux vers le ciel. Wikipédia+2Wikimedia Commons+2
Le phénomène décrit par les témoins — souvent appelé « miracle du soleil » — comprend la rotation apparente de l’astre, des variations de couleurs et, détail fréquemment rapporté, le sécheressage soudain des vêtements trempés par la pluie ; d’autres observateurs n’ont rien vu d’extraordinaire, ce qui nourrit jusqu’aujourd’hui le débat sur la nature de l’événement. Wikipedia
D’un point de vue religieux, Fátima relève des révélations privées : elles n’ajoutent rien au dépôt de la foi, mais peuvent stimuler la vie chrétienne. Après enquête diocésaine, l’évêque de Leiria publie le 13 octobre 1930 une lettre pastorale déclarant dignes de foi les apparitions de 1917 et autorisant le culte à Notre-Dame de Fátima. 1260.org+1
Dès 1919, s’élève la Chapelle des Apparitions, et Fátima devient un sanctuaire de pèlerinage, avec des célébrations majeures les 12–13 mai et 12–13 octobre. La Cova da Iria, jadis champ ouvert, est progressivement structurée pour accueillir des foules toujours plus nombreuses. infatima.pt
Sur le plan historique, les images de 1917 sont un jalon : premières photographies de la foule le jour même, elles sont abondamment reproduites dans la presse et aujourd’hui conservées/étudiées par le Sanctuaire de Fátima, qui en documente l’origine et la diffusion. RTP Ensina+2Santuário de Fátima+2
Enfin, le contexte politique portugais du XXᵉ siècle a récupéré Fátima à divers moments : l’événement est associé par certains à l’anticommunisme de l’Estado Novo, même si cette association fut complexe et évolutive (par ex. la visite de Salazar au sanctuaire n’intervient qu’en 1967, lors de la venue de Paul VI).
Le phénomène décrit par les témoins — souvent appelé « miracle du soleil » — comprend la rotation apparente de l’astre, des variations de couleurs et, détail fréquemment rapporté, le sécheressage soudain des vêtements trempés par la pluie ; d’autres observateurs n’ont rien vu d’extraordinaire, ce qui nourrit jusqu’aujourd’hui le débat sur la nature de l’événement. Wikipedia
D’un point de vue religieux, Fátima relève des révélations privées : elles n’ajoutent rien au dépôt de la foi, mais peuvent stimuler la vie chrétienne. Après enquête diocésaine, l’évêque de Leiria publie le 13 octobre 1930 une lettre pastorale déclarant dignes de foi les apparitions de 1917 et autorisant le culte à Notre-Dame de Fátima. 1260.org+1
Dès 1919, s’élève la Chapelle des Apparitions, et Fátima devient un sanctuaire de pèlerinage, avec des célébrations majeures les 12–13 mai et 12–13 octobre. La Cova da Iria, jadis champ ouvert, est progressivement structurée pour accueillir des foules toujours plus nombreuses. infatima.pt
Sur le plan historique, les images de 1917 sont un jalon : premières photographies de la foule le jour même, elles sont abondamment reproduites dans la presse et aujourd’hui conservées/étudiées par le Sanctuaire de Fátima, qui en documente l’origine et la diffusion. RTP Ensina+2Santuário de Fátima+2
Enfin, le contexte politique portugais du XXᵉ siècle a récupéré Fátima à divers moments : l’événement est associé par certains à l’anticommunisme de l’Estado Novo, même si cette association fut complexe et évolutive (par ex. la visite de Salazar au sanctuaire n’intervient qu’en 1967, lors de la venue de Paul VI).